• Exposition

    Cosas de toros, je n'y suis évidemment pas insensible.
    Cosas de toros et de talent, c'est plus rare. D'où le frissonnant plaisir que l'on ressent à s'imprégner des oeuvres de Domi.
    José Bergamin, auteur de La Solitude Sonore du Toreo", disait :
    "Je crois que l'art de toréer, comme tout art (s'il est vivant, créateur, ou libéral, comme on disait autrefois), n'a pas de technique. Ce n'est pas un sport. Ce n'est pas un jeu sportif, mais artistique, c'est à dire poétique".

    Domi maîtrise suffisamment la technique pour laisser passer son art, pour laisser s'exprimer sa vision poétique de ce monde unique, où la vie et la mort sont mises en scène chaque dimanche, à la cinco de la tarde.
     

    Elle a puisé à sa source personnelle les couleurs qui dominent ses oeuvres. Dans sa fontaine, se mirent les grands-parents espagnols, le sud, la joie de vivre.
     

    Les traînées de peinture sur ses toiles sont le sang qui coule sous les rayons du soleil.
    Le jaune de la bandera castillane et du soleil éternel.
    Le rouge de la même bandera, et du sang qui coule.
    Sang qui coule dans les veines pour que dure la vie.
    Sang qui coule sur le sable quand l'âme s’évade.

    Comme Domi, son oeuvre est vivante et sa maîtrise s'affine. La lame du couteau étale maintenant des bleus (les bleus de l'âme ?) et va chercher derrière le rideau un nouvel esprit, plus abstrait, plus recherché, plus secret aussi. Bref, le travail d'une artiste qui va de l'avant sur son camino de Santiago personnel. La classe.
    Merci à toi, Domi, de nous donner à vivre par tes toiles ces émotions essentielles, de nous donner à entendre cette musique secrète du toreo, cette musica callada.
    Con mucho gusto,
     
    El Beñat de Angelu.

    A Domi

    Que les choses soient claires, des fois qu’on en douterait.
    Pour que naisse de rien une toile achevée,
    Je n’ai pas ton talent de savoir manier
    Les formes et les couleurs au pied d’un chevalet.

    Epris d’égalité dans sa grande bonté
    Le Bon Dieu, ou tout autre, m’a néanmoins donné
    Un petit brin de plume pour pouvoir aligner
    Quelques mots bien pensés sur un bout de papier.

    Laisse moi donc t’offrir ce brin de poésie
    Bien modeste présent en guise de merci
    Pour protéger ainsi notre tendre alchimie.

    Laisse moi donc te dire, merci encore, Domi,
    Que la dernière Rose que je verrai fleurie
    Sera le souvenir d’une nuit à Paris.


  • Commentaires

    1
    domtxumina
    Mercredi 22 Août 2007 à 10:19
    ... en d?mbre les couleurs changent, je vous invite ??uvrir celles d'une amie Dominique Baradat alias DOM qui peint les rouges et les jaunes avec une passion si hispanique... (clic titre). Ses toros et matadors sont ludiques, r?os ou tr?beaux, espi?es et touchants, ?uvants mais jamais ennervants... Voici le dernier message que j'ai re?d'elle... qui nous invite ?etrouver son univers dimanche 3 d?mbre rue du Chapeau rouge ?ordeaux... :

    "Bonjour, il existe tous les mois le premier dimanche du mois cours du chapeau rouge une exposition d'une vingtaine de peintres dont je fais partie. Cette exposition a lieu ?'initiative des commer?ts dont la responsable est Marie Field antiquaire avec le soutien de la mairie de Bordeaux. La derni? manifestation de l'ann?aura lieu le dimanche 3 d?mbre, toute la journ? Si vous ?s int?ss?pour mettre et donner une information...".

    Donc une ballade vers le chapeau rouge pour voir Dom et ses oeuvres et vous risquez aussi d'y croiser Patrick Bertin et ses petites sculptures de femmes rondes et expressives...



    DOM, mon p? ce toro
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